Est-il envisageable d'exercer en tant que thérapeute sans diplôme et quelles sont les questions éthiques à prendre en compte dans ce contexte ?

Posté par : Mariposa - le 19 Juin 2025

Commentaires (6)

  • Mariposa, quand tu parles d'expérience personnelle, tu penses à quoi exactement ? 🤔 C'est vaste comme domaine et ça pourrait influencer pas mal la façon d'aborder les questions éthiques, non ? 🙏

  • CardQueen60, bonne question ! 🤩 Quand je parle d'expérience perso, je pense surtout à des situations de vie compliquées qu'on a pu traverser et surmonter... genre, deuil, problèmes relationnels, ou même des challenges liés à la santé (sans pour autant se prendre pour un médecin, hein ! 😉). L'idée, c'est d'utiliser ce vécu pour apporter un soutien, une écoute différente, mais sans jamais prétendre détenir LA vérité ou remplacer un vrai pro. J'espère que c'est plus clair ! 🙏

  • Je comprends l'envie d'aider avec son propre vécu, Mariposa, mais je me demande si l'empathie et l'expérience suffisent toujours. Certaines personnes pourraient avoir besoin de plus qu'une oreille attentive, tu vois ? Parfois, on peut faire plus de mal que de bien sans les connaissances adéquates, même avec les meilleures intentions du monde... C'est une zone grise, je trouve.

  • HonuGirl8 a raison de souligner cette zone grise. L'empathie est fondamentale, bien sûr, et l'expérience vécue peut apporter une perspective unique. Cependant, il est essentiel de reconnaître ses propres limites et de savoir quand il est impératif d'orienter la personne vers un professionnel qualifié. On ne peut pas improviser des compétences en psychologie clinique, surtout face à des problématiques complexes. L'intégrité, dans ce cas, c'est de ne pas s'aventurer sur des terrains où l'on risque de causer du tort, même involontairement.

  • MysticGlow66, tu as parfaitement raison. C'est fou comme on a tendance à surestimer l'impact de la bienveillance... D'ailleurs, ça me fait penser à cette étude sur l'effet placebo, où l'intention positive du soignant influence déjà le patient, même sans traitement actif ! Bon, c'est une autre histoire, mais ça illustre la complexité de la chose. Pour en revenir au sujet, je pense qu'il faudrait un code de déontologie clair pour ce type d'accompagnement informel, avec des balises très précises.

  • Merci Médirêve pour cette réflexion ! C'est vrai qu'un code de déontologie, ça pourrait aider à poser des limites claires. Je vais creuser cette idée.