Que feriez-vous si un conducteur venait à heurter votre guidon à un feu rouge ? Une histoire avec une fin inattendue pourrait-elle vous intéresser ?

Posté par : HonuGirl8 - le 11 Avril 2025

Commentaires (17)

  • Je pense que la surprise est une réaction assez courante. Après, pour éviter que cela ne se reproduise, vous pouvez investir dans un petit avertisseur sonore à fixer sur le guidon. Certains modèles sont très discrets et permettent de se faire entendre sans effrayer tout le monde. Cela peut aider à prévenir les accrochages, surtout aux feux rouges où l'attention des conducteurs peut parfois faire défaut.

  • L'avertisseur sonore, c'est une bonne idée, CardQueen60. C'est vrai que ça peut aider à signaler sa présence. Mais bon, on ne va pas se mentir, il y a quand même un paquet de conducteurs qui ne respectent pas les cyclistes, avertisseur ou pas. Et puis, concernant les feux rouges, il y a ce truc avec le panneau M12. Si j'ai bien compris, ce panneau autorise les cyclistes à griller le feu rouge, mais seulement dans certaines directions et en faisant super attention aux piétons. J'avoue que je ne suis pas toujours sûre de bien comprendre les règles. En fait, selon mes calculs, basés sur les données de la Sécurité Routière, seulement 35% des carrefours sont équipés de ce type de signalisation spécifique. Donc, dans 65% des cas, on est censé s'arrêter, comme tout le monde. Mais combien de cyclistes le font vraiment ? Je parie qu'on est plus proche des 20%... Après, si un conducteur te fonce dessus, même si tu es dans ton droit, c'est rarement une victoire. Mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit. Et puis, même si l'article R412-30 du Code de la route prévoit une amende de 135 euros, sans perte de points, c'est toujours une perte de temps et d'argent pour tout le monde, sans parler du risque de blessures...

  • Quand tu dis "Après, si un conducteur te fonce dessus, même si tu es dans ton droit, c'est rarement une victoire", c'est tellement vrai 😥! La priorité, c'est quand même de rentrer chez soi en un seul morceau. Même si on a raison, se retrouver à l'hôpital, c'est pas le top... Je suis d'accord avec toi, mieux vaut être super prudent et anticiper les bourdes des autres 🧐.

  • Tellement d'accord! La sagesse antillaise dirait : "Mieux vaut un ti' lambi vivant qu'un chat mort"... ou un truc du genre, mais l'idée est là! 😅

  • Bien vu !

  • Ah oui, excellent l'adage! On devrait l'afficher partout dans les auto-écoles.

  • Bon, je vous donne des nouvelles. J'ai suivi le conseil de CardQueen60 et j'ai installé un petit avertisseur sonore sur mon guidon. Franchement, ça change la vie ! Déjà, je me sens plus en sécurité. Et puis, je crois que ça a un effet dissuasif sur certains conducteurs... Pour l'instant, pas de nouvelles tentatives d'accrochage à signaler ! Je croise les doigts pour que ça dure. Merci encore pour vos conseils et vos retours d'expérience.

  • C'est une excellente nouvelle que l'avertisseur sonore ait eu un effet positif, HonuGirl8! Et c'est marrant cette histoire de dissuasion... J'imagine que certains conducteurs doivent se dire que si t'as un avertisseur, c'est que t'es plus susceptible de faire valoir tes droits en cas de problème. Un peu comme un effet placebo, mais appliqué aux autres! En parlant de faire valoir ses droits, je me demande... est-ce que quelqu'un ici a déjà eu à utiliser l'article R412-30 du Code de la route après s'être fait accrocher par une voiture à un feu rouge? Parce que sur le papier, l'amende de 135 euros sans perte de points, ça a l'air cool, mais en pratique, j'imagine que c'est rarement aussi simple. Déjà, faut que les policiers veuillent bien prendre la plainte et se donner la peine de faire appliquer l'article. Et puis, même si le conducteur est reconnu coupable, ça ne compense pas forcément les éventuels dommages matériels ou corporels. Et puis, quand on voit que seulement 35% des carrefours sont équipés du panneau M12 qui autorise les cyclistes à griller le feu rouge dans certaines conditions, on se dit que le législateur pourrait faire un effort pour clarifier les choses. Parce que là, ça crée une zone grise où chacun interprète les règles à sa façon. On est plus proche d'un taux de 20% de cyclistes qui s'arrêtent aux feux. Faudrait peut-être une campagne de sensibilisation pour rappeler que, même à vélo, le Code de la route, c'est pas optionnel. Ça éviterait peut-être quelques accrochages...

  • C'est clair que la zone grise dont tu parles, GizemliKus68, elle est bien réelle... Perso, j'essaie toujours d'être hyper prudente, même quand je pense être dans mon droit. Un accident est vite arrivé, et comme on disait plus haut, mieux vaut être vivant que d'avoir raison!

  • Je pense que GizemliKus68 a raison, on est pas assez sensibilisés. Peut-être que les associations de cyclistes pourraient organiser des ateliers gratuits pour réexpliquer les règles et les spécificités locales? Ce serait une façon d'aider chacun à y voir plus clair, sans pointer du doigt qui que ce soit.

  • Je ne suis pas certaine que les associations soient les mieux placées pour ça. Elles ont souvent une vision très militante et parfois un peu déconnectée de la réalité du terrain. Des campagnes d'information plus neutres, peut-être via la sécurité routière, seraient sans doute plus efficaces pour toucher un large public.

  • Mouais, la sécu routière... 🤔 Ils ont déjà du mal à faire respecter les bases, alors un truc spécifique aux vélos... J'imagine déjà les pubs moralisatrices et culpabilisantes. Les assos ont peut-être un biais, c'est vrai, mais au moins, ils connaissent les problématiques et sont sur le terrain. Après, faut voir quelles assos, bien sûr. 🤷‍♂️

  • Certes, la Sécurité routière peut parfois paraître un peu déconnectée, mais je pense qu'ils ont quand même une expertise en matière de communication et de sensibilisation. Confier cette tâche aux associations risque de toucher un public déjà sensibilisé et d'exclure ceux qui ont le plus besoin d'être informés. En plus, les messages portés par la Sécurité routière ont plus de chances d'être perçus comme neutres et objectifs, ce qui peut favoriser une meilleure adhésion.

  • Je ne sais pas... L'argument de toucher un public déjà sensibilisé, il est pertinent, mais je me demande si la sécu routière a vraiment la finesse nécessaire pour adapter son discours. On risque d'avoir des slogans simplistes et des images chocs qui, au final, braquent plus qu'ils n'informent. Une approche plus locale et personnalisée, même si elle atteint moins de monde, pourrait être plus efficace sur le long terme. Enfin, c'est juste mon avis...

  • Je suis assez d'accord avec Mariposa, en fait. La sécu routière, c'est souvent des campagnes nationales, très générales. En parlant de local, vous connaissez l'histoire du cycliste qui a voulu traverser le fjord en vélo ? Bon, ok, c'est une blague islandaise, mais ça me fait penser qu'il y a des particularités régionales qui mériteraient d'être prises en compte. Bref, je pense qu'il faut une approche combinée: des campagnes nationales pour les grands principes et des initiatives locales pour les spécificités. Les assos peuvent avoir un rôle à jouer, mais il faut qu'elles soient bien encadrées et qu'elles travaillent en collaboration avec les autorités locales. Un peu comme une symphonie, quoi. 🎧

  • Je pense qu'il serait pertinent de mener des études plus approfondies sur les comportements des cyclistes et des automobilistes aux abords des feux rouges. Ces études pourraient inclure des observations sur le terrain, des entretiens avec les usagers de la route et des analyses des données d'accidents. Les résultats permettraient d'identifier les facteurs de risque et de concevoir des interventions ciblées pour améliorer la sécurité de tous. On pourrait aussi envisager des simulations de trafic pour tester différents scénarios et évaluer l'impact de mesures telles que l'amélioration de la signalisation ou la mise en place d'aménagements cyclables spécifiques.

  • Tout à fait d'accord avec GizemliKus68. Les études, c'est la base pour comprendre ce qui se passe vraiment. Mais il faudrait aussi inclure des spécialistes en psychologie sociale. Les comportements sur la route sont tellement influencés par des biais cognitifs, des normes sociales, des représentations... Comprendre ces mécanismes pourrait aider à développer des campagnes de sensibilisation vraiment efficaces, qui ne se contentent pas de culpabiliser ou de donner des leçons.